Vous avez souvent songé à tenir un journal mais n’avez jamais commencé par manque de temps ? Ou, vous avez souvent commencé à tenir un journal et toujours arrêté par manque de temps ?

Cet article est pour vous. Il est délibérément court… puisque vous manquez de temps.

Je choisis le temps où je journale

Je devrais écrire tous les jours, plutôt d’accord ou pas d’accord ?

C’est vrai que journal va bien avec tous les jours. Néanmoins ce n’est pas parce que je passe un moment avec mon journal très très très souvent que vous devez en faire autant.

Pour ma part journaler fait maintenant partie des besoins aussi essentiels que boire, dormir, marcher ; si je ne journale pas 2 jours consécutifs, il me manque quelque chose. Il n’en a pas toujours été ainsi. Je ne me souviens pas m’être mis la pression de devoir absolument écrire tous les jours, c’est venu au fil du temps.

Commencez petit, écrivez une fois et appréciez.

Je devrais écrire jusqu’à ce que j’arrive au fond d’un problème, plutôt d’accord ou pas d’accord ?

Ça c’est ce que je faisais avant de connaitre toutes les techniques dont je dispose dans ma boite à outils aujourd’hui. Il m’arrivait de passer beaucoup de temps à écrire ce qui n’allait pas et je ne me sentais pas nécessairement mieux après avoir déversé tout ce verbiage sur mes feuilles. Aujourd’hui même si ce n’est pas tout à fait explicite, je me rends compte que je préfère me fixer une limite. Ça peut être une limite de temps, une limite de pages, une limite de questions auxquelles répondre.

Commencez par 1 page, 1 question, 1 minute.

Une fois que je commence à écrire un journal, je devrais continuer à vie, plutôt d’accord ou pas d’accord ?

Adolescente, j’ai tenu un journal qu’on appelait intime, j’ai arrêté quand on l’a lu. À l’age adulte, j’ai recommencé et on l’a lu à nouveau. Je tiens un journal très régulièrement depuis 2012 me semble-t-il. Vais-je le tenir à vie comme mon père, qui le sait ? Ce n’est pas une obsession, ni même un objectif pour moi. Généralement je continue ce qui me convient jusqu’à ce que ça ne me convienne plus.

Certaines personnes journalent pour aller mieux quand elles traversent une période difficile. D’autres aiment journaler pour renforcer les bons moments ; les pratiques sont extrêmement diverses et c’est très bien ainsi.
Commencez ici et maintenant en refusant de penser au lendemain comme nous suggère Michel Fugain dans sa chanson intemporelle Une belle histoire.

En résumé, je dirais qu’il n’y a aucune règle ou plutôt que les seules règles sont celles que vous choisissez. Pour cela il faut journaler et maintenant c’est le bon moment !

Le journal me fait gagner du temps

J’évite de perdre mon temps

Voici les 3 situations principales où je journale :

écrire journal extérieur fleur jardin
  • Dans mon lit, avant de me lever ou avant de m’endormir.
  • Dehors autour de chez moi, dans un moment de détente. Dans ces 2 situations, j’ai l’impression d’enrichir mon temps, de le rendre plus intense, plus vivant en journalant. Je n’ai pas l’impression de véritablement lui allouer un temps que je pourrais utiliser différemment.
  • En dehors de chez moi, en attendant quelqu’un ou quelque chose. En effet, j’ai pour habitude de glisser mon journal dans mon sac au cas où une opportunité de temps se présente. Et là, je me dis que j’ai évité de perdre du temps grâce à mon journal.

En substance, je dirais que je tiens mon journal « à temps perdu« , à temps qui se perdrait autrement, qui serait moins riche.

Voyez si vous aussi vous avez dans votre vie des instants que vous pourriez non seulement éviter de perdre mais aussi enrichir en tenant un journal.

Je m’auto-coache avec mon journal

Dans le milieu de l’accompagnement, du coaching, de la formation, de la thérapie, on connait les nombreuses vertus de l’écriture ou du dessin.

Même sans aller jusqu’à conseiller de tenir un journal personnel on encourage à écrire pour obtenir des résultats plus rapidement, plus facilement, car écrire permet d’y voir plus clair.

Quelques minutes avec mon journal me permettent par exemple :

  • De me libérer d’un poids, d’une tension, d’un caillou dans la chaussure de et repartir du bon pied, plus légère et plus agile.
  • De décider et de prendre de bonnes décisions dans des moments d’incertitude où je perds du temps à tourner en rond.
Citation de Henri Poincaré "Un problème bien posé est un problème à moitié résolu" sur fond bois

Tenir un journal structuré c’est une forme d’autocoaching : une pause et ça repart !

Je vous propose de télécharger mon guide Les premiers pas vers un journal personnel enrichissant et de participer à Mon challenge des 10 journaux pour expérimenter par vous-même comment votre journal personnel vous fera gagner du temps.